samedi 1 octobre 2016

20 kilomètres à pieds, Iphone en main

Je passe toujours là où c'est écrit
défense de passer...
Je me suis levé tôt ce matin et suis parti marcher avant le lever du jour. J'ai longé le fleuve Magotogoek jusqu'au delta de la rivière Tapiskwan Sipi. Puis j'ai traversé le pont qui porte le nom d'un politicien infâme du Québec, un certain Duplessis. 

J'ai bifurqué vers l'Île Saint-Quentin. J'en ai fait le tour. Puis je suis revenu à la maison. Ce qui représente une promenade d'environ vingt kilomètres. Tout ce qu'il fallait pour me mériter une journée de repos.

J'ai pris quelques photos en chemin avec mon Iphone. Oh! ce ne sont pas des photos qui figureront un jour dans une anthologie. J'y suis allé comme ça se présentait, sans me casser la tête. Peut-être parce que je voulais partager avec vous quelque chose comme les prémices de l'automne.

Vous saurez, je l'espère, pardonner l'insignifiance de mon propos.

J'avais besoin de déconnecter ce matin pour mieux me connecter à quelque réalité transcendante.

Le travail et les obligations finissent toujours par nous ronger l'esprit.

Il est bon de se rappeler que l'on est aussi un animal. Comme l'écureuil. le canard, le goéland ou le passereau rencontré ça et là au cours de ma randonnée pédestre. Je les envie de n'avoir rien à signer, rien à écrire, rien à "singer"...

Enfin! Je ne vous ferai pas le coup du romantisme philosophique.

Vous penserez bien ce que vous voudrez.

Et pour vous y aider, voici mes photos.
Une branche frotte presque dans l'eau à l'entrée du pont menant à l'Île Saint-Quentin.

L'eau est basse sur la rivière Tapiskwan Sipi et des îles émergent.

Bel étang pour les canards, hein?

Un trou dans le tronc pour y loger des marmottes. 

Un sentier asphalté qui fait le tour de l'île.

Un vieux bateau qui porte un nom attendrissant: Ti-Be.

La marina de l'Île Saint-Quentin: un lieu enchanteur devant les cheminées polluantes de la Wayagamak (Kruger).

Arbre à moitié nu au soleil levant.

Le même arbre défolié.

Ces briques devaient empêcher l'érosion il y a trente ans. On dirait qu'elles forment maintenant des vagues. Comme si la nature était plus forte que tout.

La plage.

Encore la plage.

La plage vue de près.

Des goélands sur la plage.

Fin.





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