dimanche 24 février 2013

Pouvoir au peuple! (Vieille rengaine toujours d'actualité)

J'ai participé à ma première manifestation en 2013 samedi matin. J'étais avec ma blonde. Nous nous sommes joints à un fort contingent de manifestants qui protestaient avec raison contre la réforme de l'assurance-emploi. Les conservateurs continuent de licher le cul des capitalistes. Traiter les chômeurs comme de la crotte fait partie de leurs idées fixes.

J'ai manifesté dans ma ville, à Trois-Rivières. La manif est partie du Stade de baseball Fernand-Bédard, sur le terrain de l'Expo. Il y avait une forte présence de la FTQ-Construction ainsi que d'autres locaux syndicaux. Les travailleurs saisonniers sont particulièrement visés par la réforme de l'assurance-emploi. On a fait le beau risque à Ottawa d'envoyer des tas de Conservateurs-Macoutes chez chaque chômeur et chômeuse pour qu'ils se sentent coupables d'avoir perdu leur salaire.

Ce sont les habituelles tactiques de chiens sales développés au cours de la révolution industrielle pour mater le peuple et les travailleurs. Si on écoutait le peuple, se disent les conservateurs, il se mettrait à demander la semaine de soixante heures avec l'école gratuite pour les enfants de moins de douze ans... L'argent ne pousse pas dans les arbres. Il faut battre cette canaille à coups de trique ou bien avec une canne à pommeau d'or... Il faut leur enlever toute forme de sécurité sociale. Il faut en faire de la main d'oeuvre docile, soumise et malléable. Il faut casser les syndicats, les féministes, les socialistes, les étudiants...

Eh bien, nous sommes encore là, sans-culottes modernes, cul-terreux, carrés rouges et casseroles pour rappeler aux bourgeois qu'ils ne l'auront pas facilement et qu'ils devront abdiquer, comme le tsar Nicolas II jadis, parce que le jeu a assez duré.

N'empêche que l'on a le bonheur de les envoyer se faire foutre dans la rue, eux et tous les esclavagistes modernes, ces pharaons des pyramides de gypse qui servent à nourrir la mafia et la politique version old school.

Samedi, j'étais du côté des ouvriers.

Mardi prochain, même si je ne serai pas présent, je serai du côté de ceux et celles qui réclament la gratuité scolaire avant, pendant et après un petit règne péquiste ordinaire. Leur sommet de l'éducation, ils peuvent se le rouler serré dans le cul. Le PQ flirte avec les petits-bourgeois, comme d'habitude.

Les concessions, c'est bon pour les bourgeois.

La gratuité scolaire, du primaire jusqu'à l'université, est un combat qui se mène sans faire de concession pour qui ou quoi que ce soit.

Idem pour tous les autres luttes populaires.

Laissons braire les éditorialistes de La Presse, les dinosaures de la petite droite pour journaux jaunes et autres larbins.

Il ne sert à rien de convaincre un bourgeois, quel qu'il soit: pure perte de temps et d'énergie.

Il faut convaincre le peuple que ce pays lui appartient; l'air, la terre, l'eau, le feu: tout.

Nous ne sommes pas les locataires de ce pays.

Nous en sommes les propriétaires.

Ce n'est pas vrai qu'on va obéir à une poignée de fripouilles capitalistes qui veulent écraser leur botte de fer dans nos gueules d'indignés.

Ouvriers, étudiants, chômeurs, assistés sociaux: nous formons tous cette canaille que détestent tant les voyous qui appliquent le programme des riches en faisant semblant de servir les pauvres.

Préparons-nous à lutter ensemble.

Préparons-nous à reprendre la rue.

Préparons-nous à prendre pleinement le pouvoir.



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