mardi 26 février 2013

Et maintenant le PQ matraque son propre peuple

Matraquer son propre peuple relève des tactiques mondiales d'austérité pratiquées par les gouvernements qui servent l'avidité des bandits à cravates. De temps à autres, il y a en un qui se lève, comme Boïko Borissov, ex-Premier Ministre de la Bulgarie, pour dire que «(...) chaque goutte de sang versé est une honte pour nous tous.(…) Je ne veux pas faire  partie d'un gouvernement sous l'autorité duquel les policiers battent le peuple. » 

Un message que Borissov envoie aux bandits à cravates qui lui demandent d'augmenter les tarifs d'électricité et de matraquer les manifestants qui s'y opposent par centaines de milliers, jour après jour, semaine après semaine. Il y a des limites à se positionner du côté des scélérats quand on a rêvé toute sa vie d'avoir le courage d'un héros.

***

Le courage, il n'y a que ça d'intéressant dans la vie.

Vous pouvez me lancer des statistiques en pleine gueule, me roter les comptines des banquiers ou bien me faire lire les bulletins paroissiaux d'un quelconque gros cave que cela m'indiffère totalement.

Je vois encore une fois le sang du peuple couler dans la rue. Sous un gouvernement péquiste qui plus est. Un gouvernement dont certains membres portaient le carré rouge l'an dernier et jouaient même de la casserole. 

C'est évident que le nationalisme bébête l'emportera toujours sur la justice sociale au sein de ce parti qui cautionne le conservatisme depuis 1984. Tout a commencé avec le beau risque de René Lévesque, voter conservateur au fédéral, pour faire élire Mulroney, lequel a appelé Lucien Bouchard en renfort, Lucien qui devint Saint-Lucien ensuite pour mener le PQ à pratiquer des politiques d'austérité qui rappelaient les méthodes de Séraphin Poudrier... Ce même Lucien Lucide Bouchard qui traite les Québécois de paresseux et mange à tous les râteliers en souhaitant se mériter l'étiquette de monsieur.

Michel Chartrand avait raison de se méfier du PQ depuis sa fondation. Il savait d'instinct que le PQ n'était pas un parti par et pour le peuple, mais simplement un parti bourgeois comme le Parti libéral ou la défunte Action Démocratique. Un parti qui n'hésite pas à sortir les matraques pour faire couler le sang du peuple dans la rue.

La gauche n'a pas à faire de compromis ou de concessions avec les représentants de la bourgeoisie. Il est naturel pour un gauchiste d'avoir du coeur et du courage. 

La gratuité scolaire est tout aussi importante que la santé pour tous, que le travail pour tous, que le revenu de citoyenneté garanti pour tous. 

Imagine-t-on une suffragette, au début du siècle, concéder le vote des femmes qu'à celles qui gagnent deux millions par année? Non. Le vote des femmes est pour toutes, sans concessions. Comme la gratuité scolaire est pour tous et toutes, sans plier devant les exigences des banquiers et de leurs licheux de raies. 

Nous sommes maîtres chez-nous maintenant.

Pas demain. Pas hier.

Mais aujourd'hui.

Et dans ce pays qui nous appartient, je ne veux pas voir couler le sang du peuple.

Je ne veux pas voir des policiers fendre le crâne des manifestants et péter la machine à images d'un gars de La Presse.

Péquistes, s'il vous reste un peu de coeur et de courage, déchirez votre carte de membre.

Joignez-vous aux forces de la vraie gauche.

Venez gonfler les rangs de ceux et celles qui continueront de jouer de la casserole dans nos rues jusqu'à la victoire, en dépit des efforts des policiers à leur fendre le crâne comme dans une hostie de république de bananes pourrites et corrompues.

***



Aucun commentaire:

Publier un commentaire