mardi 25 septembre 2012

Notes à propos de l'idéologie des libertariens

On ne peut pas considérer la vie en communauté comme une science exacte.

Les livres sont divertissants et parfois divergents.

La vie ne tient pas toute entière dans un bréviaire, qu'il soit de gauche ou de droite, d'en-haut ou d'en-bas.

Les libertariens sont des idéologues patentés à la solde des riches.

Ils tirent leur pseudo-science de quelques lectures de juges décrépis et autres économistes bourrés de préjugés ségrégationnistes. Ils sont du genre à partager le thé avec de riches colons sur des plantations sudistes, à savourer leur liberté intellectuelle et toute théorique devant des esclaves dépouillés de droits.

On les entend nous dire que l'on doit démanteler l'État pour laisser le champ libre aux barons des plantations modernes. C'est le marché qui va décider ce qui est bon ou mauvais pour nous.

Ce sera le marché d'esclaves, ouais.

C'est comme s'ils nous regardaient de haut... Je dis ça comme ça.

Il y a d'une part les esclaves qui bâtissent les pyramides. Et d'autre part les Pharaons qui se font déifier sous chaque pyramide, qu'elle soit de gypse ou de roche.

«La liberté c'est l'esclavage» enseigne Big Brother dans le roman 1984 de George Orwell.

C'est en plein la liberté des libertariens, la liberté de pratiquer l'esclavagisme. Un mensonge qui sert Big Brother Inc., un consortium de pharaons et de propriétaires de plantations qui veut nous enseigner la liberté à coups de matraques et de grands coups de pieds au cul.

La vraie liberté elle est pour tout le monde.

Elle n'existe pas que pour une aristocratie qui souhaite disposer de leurs serfs comme de vils objets.

Les objets, c'est nous. Et nous sommes nombreux.

Il y a plein d'excités comme moi pour parler à ce nous que vous méprisez. Aujourd'hui, sur les réseaux sociaux, on trouve toutes sortes d'intellectuels qui écrivent des conneries sans demander un sou. C'est fou ce qu'on peut faire comme bénévolat.

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Joke:

Ce qu'il y a de plus indignant pour un libertarien: bâtir une cantine populaire au coin de la rue pour nourrir des enfants pauvres avec l'argent de nos taxes et de nos impôts...

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On ne les entendrait pas brailler à propos d'un amphithéâtre pour un club de hockey...

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Je connais plusieurs libertariens payés par l'État pour être libertariens... Paradoxe? Ou détournement amorcé de l'État vers son démantèlement?

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La lutte continue les amis.




1 commentaire:

  1. Suis de nature paresseux, la traduction anglaise de libertariens, est-ce bien "whoopee cushions"?

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