lundi 12 mars 2012

Hum di dum didum di dum...

Hum dum di dum dum dum dum didum... Oh! Vous êtes là? Je fredonnais un air printanier. Rien de bien compliqué. Je ne sais pas d'où ça vient, mais ce doit être ça, une mélodie du printemps. Et si ce n'est pas ça, eh bien ce sera d'autre chose comme nous disons dans mon patelin. Comprenne bien qui voudra comprendre. Et même moi, je me situe par-delà ma propre compréhension. Je fredonne un air printanier. Hum dum di dum et coetera...

Et je m'en vais où avec ça?

Nulle part, bien entendu. Où doit-on se rendre? N'y sommes nous pas déjà?

Enfin, je parle pour moi. Ma ville, malgré ses notables aux vertus civiques pétrifiées dans le duplessisme laurentien néo-crucien aux relents de fascisme européen, ma ville, dis-je, est très jolie. Et ce n'est pas à cause de son maire ni de ses échevins, voire de ses notables.

C'est à cause de son emplacement, au confluent de deux grands cours d'eau, la rivière Tapiskwan Sipi et le grand fleuve Magtogoek. Cela confère à ses cieux une profondeur que l'on ne voit nulle part ailleurs.

La fonte des glaciers qui recouvraient tout le territoire il y a dix millénaires a charrié du sable fin au confluent et un peu partout sur la rivière et les lacs environnants.

Nos conifères et nos feuillus poussent sur du sable de plage. Elle était autrefois engloutie sous la mer dite de Champlain pour une raison qui m'échappe... Pourquoi Champlain, hein? Quelle est cette manie de donner des noms de personne aux lieux et .évènements? Les Européens et leurs descendants auraient besoin d'une bonne thérapie... Enfin... C'est un autre débat...

Ma ville et ma région ont quelque chose de charmant au sens strictement naturel. Tout le reste semble contribuer à les enlaidir, mais bon, je ne m'avancerai pas plus loin. On pourrait croire que je fais de la bile alors que je suis en pleine forme.

Doncques, je reviens à mon fredonnement.

Hum di dum didum di dum...

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