lundi 5 octobre 2009

Des livres

Je lis des tas de livres ces temps-ci, comme toujours.

Je lis rarement un livre à la fois. C'est une vilaine habitude que j'ai acquise à force d'acquérir une redoutable technique de lecture rapide qui m'apparente presque au Rat de bibliothèque, un personnage de la série télévisée Batman. Une série que je suivais religieusement du temps de mon enfance et dont je me contrefous de nos jours.

Je soupçonne que le décor tout de couleurs primaires séduisait mes yeux de daltonien. Batman, c'était tout en rouge, en bleu et en jaune. Comme dans la bande dessinée quoi, du temps où les procédés d'impression en polychrome des imprimeurs n'étaient pas tout à fait au point.

Le Rat de bibliothèque était mon personnage préféré... En anglais, il s'appelait The Bookworm. Il pouvait lire des livres en déchiffrant les caractères du bout des doigts, comme s'il lisait en Braille. Je n'arrivais pas à l'imiter mais j'y mettais toute mon âme: j'allais tout lire, tout, rapidement, parce que je voyais bien que je n'y arriverais pas à bout autrement.

Bon, où veux-je bien en venir?

Ah oui. Aux livres que je suis en train de lire dont je vous reparlerai un jour ou l'autre pour vous emmerder.

Je ne m'explique pas plus pour le moment. Juste un survol.

Je termine de lire La conjuration des imbéciles (Confederacy of Dunces) de John Kennedy Toole. J'y reviendrai prochainement. C'est un des livres les plus déjantés qu'il m'ait été donné de lire et, franchement, la traduction n'est pas dégueulasse pour une fois.

J'ai une pile de Balzac près de moi. La Comédie humaine dans une édition superbe pour bibliophiles. (Éditions Rencontres, Genève, 1967). Je n'ai jamais été capable de trouver de l'intérêt à lire Balzac et le Diable sait que j'ai essayé. Peau de chagrin, c'est tout ce que j'ai retenu de Balzac. Le Père Goriot et compagnie, pas moyen. Je regarde ma pile et de temps à autres je jette un coup d'oeil. Au bout d'un paragraphe je décroche. Je ne sais pas pourquoi.

Par contre, Léon Bloy, qui peut parfois se montrer imbuvable, m'accompagne encore. Après Le désespéré, j'en suis rendu à lire La femme pauvre.

Y'a plein d'autres livres, tiens, mais je dois aller ouvrir la porte.

Désolé. Pas le temps d'en rajouter.

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