jeudi 12 juin 2008

LE CANADA S'EXCUSE POUR LE GÉNOCIDE CULTUREL DES AUTOCHTONES


Le gouvernement canadien a présenté ses excuses, hier, pour le génocide culturel que représente l'histoire de ces Autochtones retirés de leur communauté dès le plus jeune âge pour aller se faire rééduquer dans des pensionnats chrétiens. Il fallait retirer l'Indien de l'enfant pour en faire un Blanc. On allait jusqu'à frotter la peau des plus foncés avec du savon, plusieurs fois par jour, afin de les pâlir...

Des enfants d'en haut de La Tuque, par exemple, étaient envoyés au bout du monde, à des centaines de kilomètres de chez-eux, pour aller aussi se faire laver le cerveau dans des pensionnats, avec de la morale chrétienne de bas niveau, entre les griffes de religieux mettant en action leurs plus bas instincts et appliquant à la lettre leur solution définitive au problème des Sauvages.

Ces Autochtones ont perdu leur langue, leur culture, leurs liens familiaux, leurs liens affectifs, tout.

Une page noire de l'histoire du Canada vient d'être tournée.

Megwetch. (Merci en Algonquin)

À propos des Magouas

Je vous parle de temps à autres des Magouas sur mon blogue. Laissons maintenant parler les Magouas, ces descendants des Algonquins de Trois-Rivières, auxquels je suis apparenté par mon arbre généalogique où tout n'est que métissage, comme si mes ancêtres n'étaient pas racistes. Cela me rassure.

Vous pouvez les entendre dans ce reportage de Radio-Canada.

Kway li Magouas!

Le gouvernement canadien vous a présenté ses excuses à vous aussi, hier.

Après les excuses, viendra naturellement la reconnaissance.


L'AVENIR EST AUX MÉTIS

Il y aura bientôt tout plein de Magouas et de descendants d'Algonquins dans la région. On a qu'à fouiller dans les registres et il y a bien des Tremblay et des Bouchard qui s'étonneraient de constater qu'un de leurs ancêtres s'appelait Odeyimin (fraise) ou Miskomini (framboise).

La politique de métissage a été menée comme une méthode de peuplement et d'occupation du territoire par la France. On en a lavé des Sauvages avec du savon et des noms de baptême chrétiens pour leur donner un peu de civilisation...

Les Algonquins, les Hurons et les Iroquois, pour ne nommer que ceux-là, se sont intégrés aux colons français par le biais d'unions mixtes.

Les voeux de Capitanal, fondateur de Trois-Rivières, se sont concrétisés. «Venez bâtir un fort aux Trois-Rivières, dit-il à Samuel de Champlain, vos fils marieront nos filles et nous formerons un nouveau peuple.»

De la rivière Yukon à la Saskatchewan, de l'île Stadaconé jusqu'à Québec et Gaspé, en passant par le delta de la rivière Métabéroutin, près du fleuve géant Magtogoek, c'est évident que nous formons maintenant un nouveau peuple, un des peuples les plus métissés de la terre. Un peuple qui s'ignore en temps que Métis.

Notre pays, c'est la terre de la Grande Tortue, de l'Alaska jusqu'à la Terre de Feu. La Grande Tortue, la Terre, n'appartient à personne. Nous parlons français, anglais, espagnol et toutes les langues des Premières Nations, voire de toutes les nations et tribus de la Terre.

Pourquoi pas une Communauté de la Grande Tortue, pour concurrencer la Communauté européenne? Je vais en parler à Barak Obama, le prochain président des États-Unis, un Métis tout comme moi.

Franchement, l'avenir s'annonce prometteur pour les Métis.

Le métissage, en toute chose, est l'avenir du genre humain.

Hugh!

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