jeudi 1 mai 2008

Qu'advient-il du 1er mai?

Je trouve dommage que l'autoritarisme des communistes aient tant nui aux commémorations des conquêtes historiques des travailleurs et des travailleuses pour la reconnaissance de leurs droits. Le 1er mai n'appartient pas aux communistes. Le 1er mai appartient aux travailleurs.

Il n'y a pas de honte à souligner le 1er mai. Au contraire, il n'y a que de la dignité. Je ne suis pas un communiste, mais cette fête me tient à coeur, peut-être parce que l'on n'a pas besoin d'avoir lu Karl Marx pour comprendre que les travailleurs se font fourrer, souvent, parce que le pouvoir sans partage provoque toujours des formes plus ou moins raffinées de despotisme. Ils se font fourrer à Cuba, au Canada, en France, aux États-Unis, à Ste-Clothilde-de-Horton, partout. Et c'est parce qu'ils se font fourrer partout qu'ils devraient s'accorder une journée commune dans l'année pour rappeler aux maîtres de ce monde que le monde a bien changé.

Sur l'Internet, aucun des média majeurs du Québec ne souligne le 1er mai aujourd'hui. Rien dans Cyberpresse. Rien dans Le Devoir. Rien dans Canoe. C'est une journée comme les autres. La Fête internationale des travailleurs n'existe plus.

Je le redis: je ne suis pas communiste. Je considère les choses de bas en haut plutôt que de gauche à droite. Bob Dylan aurait dit la même chose en 1964, écrivait Martineau cette semaine. Ça m'a un peu déçu. Jusqu'à maintenant je croyais que j'étais le seul sur terre à avoir dit cela. Difficile d'être original.

Quoi qu'il en soit, je redis que l'on n'a pas à avoir honte de célébrer le 1er mai.

Ce n'est pas la fête de Castro ou Mao.

C'est la fête des travailleurs.

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