vendredi 2 novembre 2007

L'obligation de vivre ensemble



Je dois vous avouer, chers lecteurs et chères lectrices, que j'ai commis une intervention dans le cadre des audiences de la Commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables. Je me suis donné pour mandat de prendre le micro, non pas par narcissisme, mais pour enlever du temps de parole à certains racistes de la Mauricie. Cette intervention est maintenant sur YouTube. Quelqu'un semble avoir apprécié mon intervention et l'a mise en ligne.

Pour la petite histoire, je me sentais un peu mal à l'aise lors de cette assemblée qui avait lieu à Trois-Rivières, à l'Hôtel du Roy. Cela paraît un peu sur le vidéo. Au lieu de m'en tenir au texte que j'avais préparé pour l'occasion, j'ai improvisé. Grosso modo, j'ai soutenu que nous avions l'obligation de vivre ensemble, ici et maintenant. J'ai finalement conclu, de façon très québécoise, qu'il y avait un coût économique à payer pour s'opposer aux accommodements raisonnables. Les immigrés qui se feront tasser dans le coin vont communiquer avec les leurs, ailleurs dans le monde, et là nous serons dans la «marde»...

Voici donc mon petit discours:


http://fr.youtube.com/watch?v=90baBP1gLXE


Par ailleurs, mon intervention a été traduite en anglais sur le site de la CBC. Cela donne ceci:

Gaétan Bouchard, a Métis, said "I don't know exactly how we all got here, but we have the obligation to live together."

Bouchard described how, growing up, people told him he wasn't such a "savage" because he looked more white than native.

"If we are against reasonable accommodation, foreigners are not going to want to come here, there will be economic consequences and we will be in deep shit," he added.


Source:

http://www.cbc.ca/canada/montreal/story/2007/10/24/qc-herouxville1024.html#skip300x250

2 commentaires:

  1. pardon pour mon précédent commentaire, je me suis trompé d'onglet. C'est pour cet article que le lien vers la vidéo ne fonctionne plus.

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  2. C'est étrange. Quelqu'un n'aimait pas ma face. J'sais pas trop. Et je ne peux rien faire parce que le clip n'était pas de moi. Misère. On m'efface!

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