lundi 5 novembre 2007

NOVEMBRE: MOIS DES MORTS...

Le mois de novembre est le mois le plus triste de l'année. Seule la neige finit par nous sauver de ce décor d'une nature qui se décompose et s'enfonce dans l'argile. Avec la neige, c'est comme si tout se nimbait de lumière. Pour le moment, sans neige, tout est gris, morne et triste. C'est le moment idéal, par ailleurs, pour commencer une nouvelle toile.
Ce soir, si je réussis à combattre le sommeil qui se fait particulièrement insistant par ces temps de froidure et d'obscurité, je vais m'y remettre. J'ai envie de me lancer dans quelque chose d'enneigé. Est-ce sous l'invitation de mon subconscient, encore une fois, qui tient mon pinceau plus souvent qu'autrement? Peut-être. Je me permets de le croire.


ÉLECTIONS SCOLAIRES: JE ROTE!

Seulement 7,9% des Québécois ont voté lors des élections scolaires qui avaient lieu en fin de semaine. Plus de 60% des commissaires scolaires ont été élus par acclamation. Les autres n'ont eu qu'à convaincre leur grand-mère d'aller voter pour l'emporter haut la main… Ça donne envie de roter, et encore moins envie de voter.


IL VA Y AVOIR DU SPORT

Hier à Télé-Québec, dans le cadre de l'émission « Il va y avoir du sport », j'ai entendu Daniel Boucher, chanteur « engagé » qui n'a pas le pouvoir de ses ambitions, défendre l'indépendance et l'identité du Québec de façon très caricaturale. Toujours la même rengaine : les Québécois sont peureux et s'ils savaient comme c'est bon pour eux, l'indépendance, eh bien ils ne voteraient pas tout croche.

Toujours cette niaiserie de penser que les fédéralistes sont nécessairement des peureux, des chieux, des Elvis Gratton, des adorateurs de Jean Chrétien, des fanatiques de Trudeau, des colonisés… C'est triste à bâiller. Et c'est avec cette bouillie de slogans indigestes que l'on nourrit les Québécois depuis plus de 30 ans…Ça traite les fédéralistes de moutons et, paradoxalement, ça bêle dans les rues comme des moutons, en marchant derrière des chefs nationalistes presque portés sur des boucliers… L'indépendance d'esprit, au Québec, sera une conquête bien plus difficile que la conquête d'un pays. On a encore beaucoup de croûtes à manger.

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